Panorama 1988-2013
Olivier Kosta-Théfaine
2013

Panorama 1988-2013

Une exposition de Olivier Kosta-Théfaine.
Du 5 Mars au 6 Avril 2013.
Le Pilori et Jardin de la maison patronale Boinot ( Boulevard Main, Niort).
 
Photo : Alexandre Giraud
Jardin (2011) de Olivier Kosta-Théfaine
Verre brisé et gravier.
Courtesy de l’artiste et de la Galerie Jeanroch Dard.
Nous remercions la société SAMIN ( Châteaubernard) pour le prêt du calcin.
 
Le jardin à la française ou jardin classique est un jardin à ambition esthétique et symbolique. 
Il porte a son apogée l’art de corriger la nature pour y imposer la symétrie. Il exprime le désir d’exalter dans le végétal le triomphe de l’ordre sur le désordre, de la culture sur la nature sauvage, du réfléchi sur le spontané. 
Olivier Kosta-Théfaine propose un jardin à la française, dont l’inspiration profonde reste la nature même de la ville :  vandalisme, chaos et désordre désormais canalisés afin d’obtenir une oeuvre au design épuré.
 
 
« Ils pourront couper toutes les fleurs »
Peinture aérosol sur bois – 2013
(Stockholm 2012, réactivation)
 
Sans titre ( Parterre)
Bois et bris de verre – 2013
 
Sans titre (Progrès social)
Topiaire artificiel – 2013
 
Sans titre
Mur en bois et fleurs – 2013
(Turin 20019, réactivation) 
 
 
Cymbalaire Muralis
c-print 2013
 
Projection vidéo et vitrines d’archives. 
 
 
Vitrines d’archives
 
Guide de Wroclaw –
Six guides et végétaux – 2012-2013.
 
Olivier Kosta-Théfaine
Né en 1972
Vit et travaille à Paris – France
 
Dans chacune de ses interventions, Olivier Kosta-Théfaine joue avec les codes de la culture populaire. Une idée principale, utiliser des langages propres à la ville et à ses banlieues dont il aime changer ou détourner le sens-premier afin de le confronter au plus grand nombre. Sa réflexion est essentiellement basée sur une forme de réhabilitation des éléments déconsidérés appartenant à la cité. La fascination que l’artiste éprouve pour la banlieue de son enfance s’est transformée en passion dont il se sert aujourd’hui dans son travail de tous les jours . La ville est le moteur de sa réflexion plastique. Aujourd’hui il tente de décripter un monde déconsidéré par le plus grand nombre à travers des petits mécanismes simples et ironiques, qu’il transpose dans la galerie, afin de faire rentrer dans le cube blanc un langage issu de la culture populaire. L’artiste utilise certains clichés que véhicule la banlieue, joue avec certaines vérités, en transforme d’autres. Il se moque de lui-même et revendique son côté populaire comme d’autres aligneraient leur c.v. Olivier Kosta-Théfaine aime « twister » certains éléments de la culture pop’ afin d’en changer légèrement le sens. Son travail n’est pas foncièrement « sérieux », il est avant tout ironique. En aimant brouiller légèrement les pistes trop évidentes il joue avec cette idée toute simple : celle de revendiquer une certaine fierté d’appartenir au béton, et d’être toujours a la limite du populaire et du chic.
http://www.olivierkostathefaine.com/
 
 
Photos : Alexandre Giraud. Tous droits réservés.
 
 
 

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